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EDITO 2024

Cher public,

Bienvenu à la VIème édition du Festival de musique classique et traditionnelle de la Camerata Figarella qui de Ruglianu à Corti embrasera le Cismonte d’instants de musique et de partage. On s’en réjouit d’avance et on espère vous aussi !

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Cette année encore des dizaines de solistes internationaux, musiciens d’orchestres prestigieux, jeunes talents corses et européens se sont donné rendez-vous au village de Figarella pour affûter cordes et instruments à vents en préparation de 14 concerts et de dizaines de projets pédagogiques.

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Le Festival s’ouvrira sur la place du village de Figarella avec le Taraf de ChiÈ™inău et Marin Bunea, violoniste moldave de renom et illustre représentant de la tradition centenaire des Lautari. Suivront trois concerts à Castellu Brandu, Corti et Siscu autour du “ phonographe et la plume”: programme invitant à découvrir les musiques de ces compositeurs, qui ont parmi les premiers récolté et répertorié les musiques populaires des campagnes européennes : d’Enescu à Bartok passant par le moine arménien Komita et  Ligeti mais aussi Brahms, Schumann, Haydn et Schubert.

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De Santa Maria di Lota à Oletta les instruments répondront à l’appel du chant avec : “Cantà in Cumpagnia” : rencontre musicale entre frottole toscane et paghjelle autour du la poésie de la renaissance italienne et du chant sacré.

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Les virevoltantes musiques baroques européennes résonneront à Ruglianu et à Pigna nous emmenant explorer la joie et les affetti du stylus phantasticus du XVIIème siècle européens.

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Et d’un siècle à l’autre nous voguerons jusqu'au spectacle “Novecento Pianiste” mis en scène et incarné par l’acteur figarellese Sampiero Medori d’après le monologue d’Alessandro Baricco. Spectacle qui, de Bastia à Luri, nous embarque, en compagnie du Jazz et de Maurice Ravel, dans les années 30’ sur les ponts des bateaux; au milieu de l’Océan : “là où la musique enivre, là où la mer est infinie” dit A. Baricco.

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En clôture, nous nous retrouverons pour la traditionnelle fête finale à Purettu Brandu autour des musiques napolitaines : des concerti de Scarlatti et Cimarosa à la canzona classica napoletana.

Danserez-vous avec nous au son des tarentelles ?

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Au plaisir de se retrouver et de partager ensemble ces moments à venir,

A Camerata Figarella

Samedi 21 Septembre, 19H30 FIGARELLA
Place du Village

Dimanche 22 Septembre, 18H30 ALERIA
Site archéologique

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"U cantu di u viulinu"

Musique des Lautari de Roumanie et Moldavie
Solistes : Marin Bunea, Ion Croitor, Sergiu Diaconu
Guests : Noé Clerc, Noé Nillni, Anthony Caillet, Ange Sierakowski

Dépositaires des traditions musicales d’anciennes régions qui composent aujourd’hui la Roumanie et le Moldavie, les lautari, (trouvères en roumain) sont constitués en tarafs (groupe de musique), certains sont d’origine tziganes et tous sont les gardiens de ces pratiques instrumentales et chantées qui rythment la vie quotidienne (mariages, enterrements, bals et fêtes patronal). La musique des Lautars, au cours de son histoire, s’est aussi confrontée et mélangée à d’autres traditions : la musique Klezmer des Juifs Ashkénaze, les Syrtos des Grecs Orthodoxes et les influences orientales de l’Empire Ottoman. Fils de plusieurs générations de musiciens, Marin Bunea, violoniste, est l’un des plus grand spécialiste de ce répertoire et a notamment contribué en 2009 avec d’autres à l’inscription à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco de la Doïna roumaine (pratique improvisée instrumentale) au même titre que la paghjella.

ll sera sur scène avec Ion Croitor à la contrebasse, et Sergiu Diaconu au Cobza, instrument à 4 cordes à la croisée entre l’oud, le luth et la cetera.

 

 

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Dimanche 22 Septembre, 19h00 BRANDO 
Église de Castello


Mardi 24 septembre, 20H30 CORTE
Eglise de l'Annonciade


Mercredi 25 Septembre, 19H30 SISCO
Eglise San Martin 

Les compositeurs ethnomusicologues en trois chapitres
Solistes :Hayoung Choi, Juliette Beauchamp, Andrei Gologan

Ce programme, décliné en trois concerts est dédié au compositeurs “ethnomusicologues” de l’Europe de l’Est qui ont marqué la fin du XIXème siècle et le début du XXème tels que Béla Bartok, George Enescu et Gyorg Ligeti et le moine arménien Komitas. 

La musique traditionnelle a toujours fortement influencé les compositeurs dans leur recherches et leur pratique musicale. De Telemann, compositeur baroque, à Ligeti, compositeur du XXème siècle, des pionniers de tout âge, phonographe ou plume à la main ont développé ce travail de terrain et de collectage de la musique populaire des campagnes et des villes.

Lors de ce concert, nous aurons aussi la possibilité de redécouvrir certaines oeuvres du répertoire classique et romantique inspirées du folklore de l’époque comme le Quatuor de Schubert, les cinq pièces sur mélodies populaires de Schumann pour violoncelle et orchestre, le Trio “Gyspy’ de Haydn et le Quatuor avec piano de Brahms.

Lundi 23 Septembre, 20h SANTA MARIA DI LOTA
Eglise de Figarella 

Mardi 24 Septembre, 20h OLETTA
Eglise de Saint'André

 

"Cantà in cumpagnia"
 

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Chant du moyen-âge italien, polyphonie corse et diminution instrumentale
Solistes : Michel Paoli, Jean Etienne Langianni, William Dongois, Fausto Sierakowski, Stefan Legée, Enea Sorini, Daniel Gonet, Ange Sierakowski

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“Cantar in compagnia” est une citation que l’on retrouve dans le manuscrit de Girolamo Dalla Casa “il vero modo di diminuir” datant de 1584. Cela témoigne d’une pratique musicale ou chanteurs et instrumentistes se retrouvaient ensemble (“in compagnia”) autour de textes sacrés et profanes.

Ce concert est donc une rencontre musicale unique autour de la paghjella, du cantu sacru, du madrigale italien et de  la frottola toscane. D’un côté quatre improvisateurs et instrumentistes à vent dont William Dongois, virtuose du cornet à bouquin, ancien instrument roi à la tribune de la Basilique Saint-Marc à Venise, Stefan Légée à la sacqueboute (ancêtre du trombone) et Fausto Sierakowski, saxophoniste aux sonorités venues de la Grèce. Ils vont manier les différents arts de l’improvisation au service des chants d’Enea Sorini, baryton italien spécialiste du chant de la renaissance de l’Ombrie ainsi que des chanteurs traditionnels Jean-Etienne Langianni, Michel Paoli et Daniel Gonet.

"Gioia e affetti : Stylus phantasticus"

Jeudi 26 Septembre, 19h ROGLIANO
Eglise de San'Agnellu

Vendredi 27 Septembre, 21H00 PIGNA
Auditorium

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Musique du seicento sur instruments d'époque.

Solistes : Rebecca Raimondi, Juliette Beauchamp, Eleonore Lucani, William Dongoi , Stefan Legée

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"La Musique est vivante, et transporte en quelque façon la vie, l’âme, l’esprit et l’affection du Chantre, ou du Musicien, aux oreilles et dans l’âme des auditeurs" Marin Mersenne. (Harmonie Universelle, 1636)

La joie pourrait être définie comme une sensation de plénitude intérieure, mais selon les époques ce mot revêt des significations légèrement différentes. Passion de l’âme, ce mot, à la période baroque, revêt des points communs avec la foi, l’exaltation du Alleluia, et la plénitude face à une vie éternelle. Ce concert nous plonge dans le Stylus phantasticus baroque joué sur instrument d’époque caractérisé par la virtuosité et l’invention, mais également dans l’éveil à la joie et aux affetti proposé par ces compositeurs comme Buxtehude, Biber, Pandolfi Mealli, Giovanni Battista Buonamente et Bertali.

 

 

Vendredi 27 Septembre, 21h15 BASTIA
Alb‘Oru dans le cadre de l‘ouverture du festival ArteMare 

Samedi 28 Septembre, 20h30 LURI
Salle des fêtes de Luri

Novecento” le pianiste sur l’océan

Concert-spéctacle inspiré du monologue de Alessandro Barricco 

Solistes : Sampiero Medori, Noé Clerc, Fanou Torracinta, Nicolas Arsenijevic, Noé Nillni, Lauriane Maudry, Anthony Caillet

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« On jouait parce que l'Océan est grand, et qu'il fait peur, on jouait pour que les gens ne sentent pas le temps passer, et qu'ils oublient où ils étaient, et qui ils étaient. On jouait pour les faire danser, parce que si tu danses tu ne meurs pas, et tu te sens Dieu. »

“Novecento : pianiste” est un monologue en forme de conte (“il était une fois un pianiste sur l’océan...”) qui nous emporte à vive allure et comme en apnée dans un tourbillon de musique et de poésie. La musique omniprésente dans le concert-spectacle sera un hommage au Jazz des origines, aux compositions de Ravel et Chostakovitch mais aussi aux créations contemporaines de l’accordéoniste Jazz Noé Clerc et du guitariste balanin Fanou Torracinta ainsi que de l’arrangeur Edoardo Petretti.

Dimanche 29 Septembre - 16H30 BRANDO
Eglise de Poretto

 

Amarcord e la Scuola Napoletana

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Musique italienne de la Naples du XVIIIème à la musique Fellinienne de Nino Rota

Solistes : Sampiero Medori, Noé Clerc, Fanou Torracinta, Nicolas Arsenijevic, Noé Nillni, Lauriane Maudry, Anthony Caillet

Comme un voyage musical, ce concert nous amène sur la rive d’en face, à la découverte des compositeurs de la scuola musicale napoletana. Naples qui connaîtra entre 1650 et la fin du XVIIIème une période d’or artistique et musicale. C’est alors une ville riche de nombreux conservatoires, et éprise d’une passion pour l’opera buffa en dialecte et pour la commedia dell’arte. Entre musique de chambre et concerti jusqu’à la musique Fellinienne de Nino Rota, nous partons au travers des strade Italiane du XVIIème, des églises, des tavernes et des salles de réception avec au programme de la musique de Domenico Cimarosa, mais aussi des œuvres rares de Leonardo Leo et Francesco Mancini.

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Dimanche 29 Septembre - 18H30 BRANDO
Place de l'église de Poretto

Lundi 30 Septembre - 18H30 CERVIONE

Cour du musée de l'Adecec
 

 

Serenata e tarantella partenopea

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Musique traditionnelle napolitaine

Soliste : Salvatore Conticello

U Festivale haÌ€ da compiesi cum’eÌ€ tuttu l’anni in piazza di Purettu Brandu

per un cuncertu di musica pupulare è tradiziunale napulitana. Nantu à u palcuscenicu, inturniatu da i strumentisti di u Festival, truveremu à Sal- vatore Conticello, cicilianu da parte di u so babbu è

grecu da parte di a so mamma, eÌ€ spezialista di a canzona di l’antica capitale di u meziornu talianu.

Stu ripertoriu s’heÌ€ arradicatu torna in parte ind’a cultura corsa. Si saÌ€ per esempiu

chiÌ€ traÌ€ e duie guerre eÌ€ dinuÌ€ a u principiu di u XX seculu a canzona partenopea ghjera

ascultata è sunata in parechji cafè bastiacci.

U cuncertu principieraÌ€ da l’origine prufonda di a musica napuletana cuÌ€ a tarantella (ballu terapeuticu, ghjustappuntu, per i morsi di tarentule, ragni velenosi) eÌ€ di a la villanella partenopea, una forma di canzona rustica eÌ€ aspessu satirica. U canterinu ci purteraÌ€ tandu versu a canzona classica napulitana cuÌ€ un omaggiu aÌ€ Roberto Murolo.

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