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“Le phonographe et la plume”
“Le phonographe et la plume”

jeu. 25 sept.

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E Ville di Petrabugnu,Ghjesa di Santa Lucia

“Le phonographe et la plume”

Musique de chambre classique inspirées des traditions populaires

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25 sept. 2025, 19:30 – 21:00

E Ville di Petrabugnu,Ghjesa di Santa Lucia

Avec la participation de...
Noe Nillni
Noe Nillni
Kristina Winiarski
Kristina Winiarski
Noe Clerc
Noe Clerc
Chiara Sannicandro
Chiara Sannicandro

Mardi 23.09: Corti, Museu di a Corsica

Jeudi 25.09: E Ville di Petrabugnu, Ghjesa di Santa Lucia


Ce programme est dédié aux œuvres de la musique de chambre classique témoignant de la relation des compositeurs et compositrices à la musique traditionnelle mais aussi avec leur propre identité. 


La musique traditionnelle a toujours cohabité, et a fortement influencé les compositeurs dans leur recherches et leur pratique musicale. De Telemann, compositeur baroque, à Ligeti, compositeur du XXème siècle, des pionniers de tout âge, phonographe ou plume à la main ont développé ce travail de terrain et de collectage de la musique populaire des campagnes et des villes européennes. Dans le but de retranscrire des trésors musicaux, de s’en inspirer et de les transmettre autrement, ces compositeurs développent ainsi un lien avec leur propre patrimoine.


À l’affiche de ces deux concerts, la violoncelliste suédoise Kristina Winiarski, qui aura fait ses débuts en soliste à Moscou à l’âge de 8 ans mais aussi l’accordéoniste franco-arménien Noé Clerc diplômé du Conservatoire de Paris à la fois en classique et en jazz et dont le premier album a été nommé “Révélation Jazz 2023” et le trompettiste Noé Nillni, jeune professeur au Conservatoire de Versailles et soliste au Basel Sinfonietta.


Au programme les mélodies hébraïques, évoquant la prière de deuil du Kaddish, et une mélodie de l’île de Chios en Grèce, de Maurice Ravel. Des lieder de Schubert mettant en avant les accents populaires de l’accordéon. Mais aussi une partition rare de Hector Berlioz et arrangée par Abel Saint Bris avec la Sérénade Agreste à la Madone sur des airs de pifféraires romains. Ce même Berlioz qui lors d’un voyage à Rome en 1839 croisera la pianiste et compositrice Fanny Hensel, née Mendelssohn de famille juive et convertie au protestantisme pendant son enfance. Compositrice à l’immense talent, elle n’osera publier quelques œuvres qu’en 1846, un an avant sa mort, parmi celle-ci son Quatuor en Mi-bémol Majeur qui sera joué lors de ces concerts. Enfin nous remettons à l’honneur pour la deuxième année consécutive la musique de Komitas, un prêtre apostolique et chantre arménien né en 1869 dans l'Empire ottoman et mort, tourmenté par le génocide de son peuple, en 1935 à l'hôpital psychiatrique de Villejuif.

Docteur en théologie et en musicologie, Komitas a recueilli de son vivant plus de trois mille chants de la tradition populaire arménienne. 

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